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L’ASTRONOMIE fascinante des civilisations précolombiennes d’Amérique 🌌

L’astronomie des civilisations précolombiennes d’Amérique

L’astronomie des civilisations précolombiennes d’Amérique est un sujet fascinant. Les Mayas, les Aztèques et les Incas ont développé des systèmes astronomiques avancés qui témoignent d’une profonde compréhension des mouvements célestes et des cycles naturels.

Les Mayas : Maîtres du Temps

Les Mayas, civilisations emblématiques d’Amérique centrale, ont élaboré un calendrier complexe fondé sur l’observation des objets célestes. Ils ont distingué le cycle solaire de 365 jours et le cycle lunaire de 354 jours. Leur calendrier, connu sous le nom de Tzolk’in, combinait ces cycles et jouait un rôle fondamental dans leur conception du temps.

Ils utilisaient des observatoires pour ajuster leur calendrier en fonction des étoiles. Ils ont également observé les mouvements de Vénus, qu’ils considéraient comme un symbole majeur, leur permettant de prédire les éclipses et de planifier des rituels.

Les Aztèques : L’astronomie au service de la cosmologie

Les Aztèques possédaient eux aussi une connaissance approfondie de l’astronomie. Leur cosmologie était étroitement liée à leurs observations des astres. Le dieu du soleil, Huitzilopochtli, occupait une place centrale dans leur vision du monde. L’astronomie était intégrée à l’architecture de leurs temples.

La grande pyramide de Tenochtitlán, par exemple, était orientée en fonction des événements astronomiques. Ils avaient un calendrier basé sur un cycle de 260 jours, avec ses variantes.

Les Incas : Une approche pragmatique

Les Incas adoptaient une approche pragmatique de l’astronomie. Située dans les Andes, leur civilisation était soumise à de nombreux défis environnementaux. Leur compréhension des cycles solaires et lunaires était essentielle pour l’agriculture.

Ils utilisaient le solstice d’été pour déterminer les moments de plantation. Les observatoires, appelés Intihuatana, étaient construits pour recueillir des informations sur le mouvement du soleil.

L’astronomie et la spiritualité

L’astronomie avait également une dimension spirituelle et religieuse. Ce n’était pas seulement une science, mais était liée à la mythologie et aux rituels. Les mouvements des étoiles et des planètes étaient perçus comme des signes divins.

Par exemple, la déesse maya de la fertilité, Ix Chel, était associée à la lune. Les éclipses étaient souvent interprétées comme des manifestations de la colère divine, influençant les décisions politiques et sociales.

Les techniques de calcul des Mayas

Les techniques de calcul des Mayas méritent d’être soulignées. Leur système de numérotation incluait l’utilisation du zéro, ce qui leur permettait d’effectuer des calculs complexes pour établir leurs calendriers. Ils comprenaient bien les cycles de Vénus, montrant ainsi leur curiosité scientifique.

Transmission des connaissances et impact de la colonisation

La transmission des connaissances astronomiques entre ces civilisations n’était pas toujours fluide. Des ruptures et des abandons de pratiques ont été fréquents. La colonisation européenne a radicalement modifié le paysage culturel et scientifique. Malgré cela, des traces de ces traditions ont perduré dans les fêtes et rituels contemporains.

L’impact de l’environnement sur l’astronomie

L’étude de l’astronomie précolombienne met en avant l’importance de l’environnement dans le développement de ces connaissances. Le climat et la géographie ont joué un rôle central dans les pratiques astronomiques. La clarté du ciel andin a permis des observations précises, comparativement aux régions plus humides.

Architecture et astronomie

Les savoirs astronomiques ont également eu un impact sur l’architecture. Les alignements des constructions avec des événements célestes témoignent d’une volonté d’harmoniser l’environnement bâti avec les mouvements des corps célestes. Les pyramides, par exemple, illustrent cette fusion entre science, art et spiritualité.

Conclusion

En conclusion, l’astronomie des civilisations précolombiennes offre une vision d’une interface entre la science, la spiritualité et l’environnement. Elle témoigne d’un savoir et d’une culture fondamentaux pour ces sociétés. Les Mayas, les Aztèques et les Incas rappellent que l’observation d’un ciel étoilé va au-delà de la science. C’est une aventure humaine qui nous relie à notre histoire et à l’univers. Cet héritage astral est un témoignage de leur capacité d’observation et constitue un patrimoine que nous portons aujourd’hui.

Regardez la vidéo ici :